Joanna se confie : « mes nouvelles s’inspirent de la réalité d’aujourd’hui, sujet qui me tient à cœur. J’ai envie de retranscrire ce qui se passe autour de nous, sur cette planète globalisée où tant de maux sont universels, que ce soit dans un gratte-ciel au Moyen-Orient, au cœur des bidonvilles d’Amérique du sud ou sur notre vieux continent. Dans mes récits, on retrouve le stress, ce mal du siècle, le sentiment d’impuissance devant la mondialisation, le bouleversement des équilibres géopolitiques, les relations toxiques au sein de la famille qui peuvent conduire à des drames, sans oublier cependant que nous vivons dans une société qui nous offre d’énormes possibilités. Mes personnages vivent des aventures plus ou moins heureuses selon leur caractère, leur milieu, les événements auxquels ils sont confrontés… Chacune de mes histoires contient un message à découvrir par le lecteur à travers des textes tantôt tristes, tantôt gais et dont la fin ne manque pas de surprendre » !

Qui est Joanna Jarecka-Gomez ?

Joanna Jarecka-Gomez est née à Cracovie. Linguiste et politologue, ancienne conseillère en politique internationale à l’Union européenne, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture. Elle a déjà publié un recueil de poèmes Des chats pour ma mère (en polonais) et deux ouvrages de nouvelles: Le Jagüey (2010) et Nazar (2017) appréciés pour leur originalité et l’ouverture sur le monde.

Son dernier livre Merapi contient seize nouvelles qui nous plongent au cœur de l’actualité. Les héros, des gens ordinaires, se voient confrontés dans leur quête du bonheur à des choix et des situations inattendues. Des histoires de rêves, de passions, de traumatismes, de tensions poussées à l’extrême qui nous font entrevoir une part de vérité sur les valeurs de notre société et sur nous-mêmes. Style enlevé, action rapide, humour et ironie emmènent le lecteur d’un seul trait jusqu’à la fin, l’invitant ensuite à une réflexion plus approfondie.

Merapi, c’est le nom d’un volcan indonésien dont les éruptions ont causé des centaines des morts dans la population locale. Dans le même temps, il a contribué à améliorer les conditions de vie des survivants en fertilisant les terres. Certains indigènes considèrent Merapi comme un dieu et d’autres comme une malédiction.